Nouveaux critères pour éviter un surdiagnostique de la maladie d’Alzheimer
Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer (MA) est aujourd’hui majoritairement basé sur la présence de biomarqueurs, ce qui peut engendrer un surdiagnostic problématique si cette dernière est mal interprétée. Pour contrer ce problème, un groupe d’étude international mené par les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), l’Université de Genève (UNIGE) et le groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière a émis des recommandations. Basées sur une revue de la littérature scientifique, elles prônent la prise en compte des signes cliniques en plus des biomarqueurs. Cette nouvelle approche permet d’éviter de poser un diagnostic de MA chez des personnes avec des biomarqueurs anormaux, qui ne développeront jamais de troubles de la mémoire, et de mettre en place un suivi adapté à chaque individu. Ces recommandations ont été publiées vendredi dans le Journal of the American Medical Association – Neurology (JAMA Neurology).
La moitié oubliée du cerveau pour retrouver la mémoire
Une équipe de recherche de l’UNIL a réussi à préserver la mémoire de souris Alzheimer en boostant les fonctions métaboliques des cellules gliales plutôt que celles des neurones, un virage saisissant pour les stratégies de traitements.